Sucre ou gras : qu’est-ce qui fait le plus grossir ?; ce point peut être abordé lors du bilan initial dans les soins en naturopathie chez Soins de Vous à Lausanne.
Sucre ou gras ?

Tour à tour, nous accusons le gras et le sucre d’être responsables de la progression de la prise de poids et de l’obésité.
Le gras est à limiter en priorité, mais il faut également se méfier du sucre raffiné (IG élevé). Le plus important est d’identifier les produits dans lesquels se cachent des quantités supplémentaires de gras et de sucre.
Débusquer les sucres et le gras cachés
La première chose à savoir est que les lipides (matières grasses ou acides gras) apportent plus de calories que les glucides.

Ainsi, pour chaque gramme de sucre consommé, on apporte à notre organisme 4 calories, tandis qu’un gramme de lipides apporte 9 calories.
Certaines matières grasses donnent du goût, voire du moelleux ou inversement du croustillant. C’est ainsi que les industriels en ajoutent dans la plupart de leurs préparations.
Pour ne pas être victime d’excès de gras, limitez les plats cuisinés et les produits industriels transformés, qui incitent à consommer un surplus de matières grasses.
Mais le gras se cache dans la plupart des produits courants sans qu’on le soupçonne : à commencer par les viandes, les fromages, les poissons, les fruits de mer, les sardines à l’huile, les biscuits sucrés et les gâteaux, les biscuits salés, le pain de mie, les pâtes à tarte, la pizza…
Sachez par ailleurs qu’il existe 3 types d’acides gras, les acides gras mono-insaturés, les acides gras polyinsaturés (dont font partie les oméga-3 et les oméga-6), et les acides gras saturés.
Les acides gras saturés ne sont pas bénéfiques à la santé et sont donc à limiter : ce sont globalement les graisses d’origine animale (viandes rouges, charcuteries, produits laitiers…). N’oubliez pas que les sauces et vinaigrettes, même en petites quantités, sont de véritables concentrés de matières grasses.
Sucre ou gras ?

Comme pour le gras, du sucre est ajouté dans la quasi totalité des produits transformés.
Du sucre est même ajouté dans les produits salés (sauces, plats tout prêts, pains industriels, pâtes…). Quant aux produits que l’on sait par définition sucrés, c’est souvent en excès : soda, boissons aux fruits, céréales du petit-déjeuner, barres chocolatées, gâteaux et biscuits industriels, …
Globalement, les aliments à IG élevés sont ceux à base de sucres raffinés (bonbons, sucre blanc, sodas, sirop d’érable, de maïs, confiture, …) et de farines blanches (pain blanc, pâtes peu cuites, riz blanc, muffins, viennoiseries, galettes de riz, céréales de petit déjeuner raffinées et sucrées).
Et si vous n’arrivez pas à faire sans, au moment d’opter pour un dessert, il faut toujours penser à la densité du produit et aux quantités que vous mangez. Prenons, par exemple, entre un yogourt à la fraise de 200 grammes (24 gr de sucre) et une mousse au chocolat de 50 grammes (9 gr de sucre). Au niveau des gras, ce même yogourt en contient 6 grammes et la mousse 7. Finalement, le pot de mousse fournit moins de kilocalories et moins de sucres que le yogourt. Et ce constat est valable pour une longue liste d’aliments que l’on pense, à tort, être des choix judicieux pour la santé et la ligne.
La graisse ou le sucre ?
Respectez en tout premier lieu les points suivants:

- Limiter les produits préparés industriellement en cuisinant vous-même avec des ingrédients de base;
- Limiter les produits d’origine animale au profit des produits végétaux;
- Privilégier les produits à IG bas et limiter le sucre raffiné.
À quoi servent les bons gras?

Les acides gras mono-insaturés, consommés régulièrement, dans des quantités modérées et dans le cadre d’une alimentation équilibrée, favorisent le bon cholestérol et ont un effet protecteur sur les vaisseaux sanguins.
Les acides gras mono-insaturés (ou AGMI) se trouvent dans les aliments riches en lipides comme les graines oléagineuses, le produit laitier, le chocolat, la viande, l’œuf et les poissons. Les fruits à coque et certaines huiles constituent de l’acide oléique. Ce sont les cas des huiles de noisette, des huiles d’arachide, des huiles d’avocat, des huiles de colza et des huiles d’olive. Il est possible aussi de trouver des AGMI dans les graisses d’oie, des noisettes, des noix de pecan, des amandes, des pistaches, des noix de cajou et des beurres de cacao.
Les lipides apportés par les graisses alimentaires jouent un rôle fondamental dans l’équilibre global du corps humain:

- Source d’énergie;
- Stockage énergétique assurant ainsi les besoins entre les repas et pendant les périodes de jeûne;
- Carburant essentiel du muscle cardiaque et de l’effort de longue durée, d’intensité modérée;
- Lutte contre le froid par la fourniture d’énergie et grâce aux capacités isolantes de la graisse située sous la peau;
- Transporteurs des quatre vitamines liposolubles : A, D, E, K;
- Rôle de structure et de régulateur au sein des membranes cellulaires;
- Précurseurs de molécules, dites prostaglandines de type 1, 2, 3, ayant une action de type hormonal et agissant sur certains mécanismes comme la coagulation sanguine, la contraction des vaisseaux, la tension artérielle, le débit vasculaire, la contraction musculaire, le rythme respiratoire, la régulation de la sécrétion des hormones sexuelles…
Quelques Index glycémique (IG)
L’index glycémique évalue la vitesse à laquelle les glucides d’un aliment sont digérés et pénètrent dans la circulation sanguine. Il attribue une valeur allant de 0 à 100 à chaque aliment. Plus la digestion est rapide, plus l’indice est élevé.
La cuisson est essentielle pour définir l’IG d’un aliment. Lorsqu’elle est en présence d’eau, l’amidon gonfle et se transforme, comme on peut le voir avec le riz ou les pâtes qui s’épaississent à la cuisson. Plus l’amidon est transformé, plus l’IG est élevé. C’est pourquoi des pâtes légèrement cuites ont un IG inférieur à celles qui sont surcuites ou précuites.

Le plus addictif:
types de mélanges moitié gras et moitié sucre

Crème fraîche + sucre : crème glacée, association gras + sucre. Surcharge le circuit de récompense du cerveau et surpasse la capacité du cerveau de nous dire d’arrêter de manger.
Nourriture industrielle : association addictive de matières grasses et de sucre, perturbe notre système d’auto-régulation et de récompense. C’est très énergétique, grande tentation, il faut se forcer pour faire preuve d’une certaine modération.
Sucre ou gras : qu’est-ce qui fait le plus grossir ? Ce point peut être approfondi lors d’une séance en naturopathie chez Soins de Vous à Lausanne; il y a encore beaucoup à préciser.