Arrêter d’être trop gentil : Comment préserver sa générosité sans se sacrifier ? Ce sujet peut être abordé pendant le bilan initial dans les soins en naturopathie chez Soins de Vous à Lausanne.
Arrêter d’être trop gentil: A quoi sert la gentillesse ?

La gentillesse est une qualité qui peut être très utile dans la vie personnelle et professionnelle.
Être gentil, ce n’est pas tout accepter, mais au contraire être capable de s’affirmer tout en conservant une bienveillance envers les autres. La gentillesse est le signe de l’expression de l’intelligence émotionnelle et un état d’esprit bénéfique pour soi et les autres.
La gentillesse : une force ou une faiblesse ?
La gentillesse développe l’empathie, c’est-à-dire la capacité à comprendre les sentiments des autres.

Cette qualité est particulièrement utile pour faciliter les relations saines avec son entourage, que ce soit au travail ou dans la vie personnelle.
À l’évidence, nous avons un immense besoin de gentillesse. Aucun enfant ne s’épanouit dans un climat de brutalité, aucun adulte n’éprouve du plaisir à subir la mesquinerie, le manque d’empathie ou les moqueries permanentes.
Mais alors, pourquoi nous arrive-t-il si souvent de regretter d’avoir été « trop gentil » ?
En un sens, la gentillesse est périlleuse parce qu’elle repose sur une sensibilité aux autres, sur une capacité à s’identifier à leurs plaisirs et à leurs souffrances. Se mettre à la place de l’autre peut être très inconfortable.
La gentillesse, vertu de perdants ou signe de santé mentale ?

Le terme de “gentillesse” recouvre des sentiments comme la solidarité, la générosité, l’altruisme, l’humanité, la compassion, la pitié, l’empathie.
La signification précise de ces mots varie, mais ils désignent tous en gros une disposition favorable à l’égard de l’autre.
Aujourd’hui, il n’y a qu’entre parents et enfants que la gentillesse est attendue, bien vue et de fait obligatoire. La gentillesse – c’est-à-dire la disposition à assumer la vulnérabilité des autres, et donc de soi-même – est devenue un signe de faiblesse (sauf naturellement chez les saints, chez qui elle témoigne de leur nature exceptionnelle).
On n’en est pas encore à dire que les parents doivent cesser d’être gentils avec leurs enfants. Mais nous avons développé dans nos sociétés une phobie de la gentillesse, évitant les actes de bonté et trouvant toutes sortes de bonnes raisons pour justifier cette aversion.
Arrêter d’être trop gentil : Comment préserver sa générosité sans se sacrifier ?
La plupart des adultes pensent secrètement que la gentillesse est une vertu de perdants.

Mais parler de perdants et de gagnants participe du refus phobique de la gentillesse. Car s’il y a une chose que les ennemis de la gentillesse ne se demandent jamais, c’est pourquoi nous en éprouvons.
Arrêter d’être trop gentil: Comment préserver sa générosité sans se sacrifier ?

Être quelqu’un de naturellement généreux, prêt à aider sans compter, c’est une belle qualité… jusqu’à ce que cela devienne un gouffre d’énergie.
Trop souvent, ceux qui sont trop gentils finissent par se sacrifier et ressentir de l’ingratitude. Pourquoi ?
Parce qu’ils donnent sans compter, parfois sans poser de limites, et se retrouvent finalement vidés.
Comment arrêter d'être trop gentil ?
Vous donnez la main, ils prennent le bras…
Vous vous faites constamment vampiriser et on abuse de votre gentillesse ?

Avant tout, distinguez entre générosité et sacrifice. C’est donner de manière équilibrée, sans attendre en retour, mais sans s’oublier. Le sacrifice consiste à se priver pour satisfaire les autres alors qu’être généreux, c’est seulement quand vous êtes en capacité de l’être.
Il faut poser vos limites car dire « non » n’enlève rien à votre gentillesse. Au contraire, c’est un signe de respect pour vous-même et pour ce que vous offrez. Vous devez fixer des limites claires pour protéger votre énergie et éviter l’épuisement. Ceux qui vous apprécient vraiment comprendront et respecteront ces limites.

Il est important de comprendre qu’aux yeux des autres, la générosité constante peut perdre de sa valeur.
Ne laissez donc pas la gentillesse devenir un dû. Plus vous donnez, plus cela devient une habitude, et le jour où vous ne pouvez pas répondre présent, vous risquez d’être perçu comme “le méchant”. Préservez la valeur de votre aide en dosant votre bienveillance.
Votre temps et votre attention sont précieux. Choisissez avec soin les personnes à qui vous donnez. Prenez le temps de vous demander : “Est-ce que cette personne respecte ce que j’offre, ou est-ce qu’elle l’exploite ?”

Arrêter d’être trop gentil : Comment préserver sa générosité sans se sacrifier ? Ce sujet peut être approfondi lors d’une séance chez Soins de Vous à Lausanne.